Huis-Clos
De Jean-Paul Sartre
1996 - 1998
Mise en scène : Valérie Jallais
Scénographie et lumière : Jacques Oursin
Costumes : Jean-Paul Perdereau et Magali Bouton
Avec :
En 1998, Arlette Desmots, Clarence Massiani, Guy Lavigerie, Bernard Forler
En 1997, Fabienne Gotusso, Heidi Brouzeng, Didier Menin, Bernard Forler
En 1996, Fabienne Gotusso, Pénélope Perdereau, Nicolas Lambert, Bernard Forler
Un salon post-mortem où la lumière ne s’éteint jamais. Un homme, deux femmes attendent d’y connaître un enfer de supplices physiques. Une torture plus subtile leur sera réservée…
Autrefois, ils ont causé mort et souffrance par peur d’affronter la liberté d’une existence que rien ne justifie, sinon elle-même.
Ici, ni fuite, ni mensonge, ni même de sommeil auquel s’abandonner… Chacun se retrouve face à la somme de ses actes, constamment renvoyé à lui-même par le regard de l’autre. Pris au piège de ce regard, ils vont reproduire de façon obsessionnelle les jeux de conquête déjà mis en œuvre sur terre. Ils vont se courir après « comme des chevaux de bois » et se déchirer à l’infini.
Jean-Paul Sartre a tiré de ce sujet grave un divertissement philosophique savoureux et grinçant, nous invitant constamment à rire de nous-mêmes.
Huis Clos tient à la fois de l’étude clinique et de la démonstration ludique. Le spectateur, rendu voyageur à des fins "pédagogiques", est invité à assister à une expérience dont le résultat est déjà connu de Jean-Paul Sartre, le manipulateur.
Nos trois cobayes seront placés comme des figurines dans un espace entièrement clos, blanc, sans ombre. Séparé d’eux par un simple tulle, le public est invité à l’observation…